Animateur ou coordinateur de la vie sociale ?

En EHPAD, résidence autonomie, accueil de jour, Marpa et autres établissements, focus sur un métier en perpétuelle évolution.

Autrefois considérées comme des lieux de soins exclusifs, les maisons de retraite ouvrent la place peu à peu à la vie sociale de leurs résidents. Le chef d’orchestre ? L’ animateur coordinateur bien sûr !
Le métier se développe depuis 2002 puis se formalise en 2005 lors de la création du Brevet Professionnel « animation sociale » (BPJEPS). La profession s’organise de plus en plus et des réseaux locaux et nationaux se forment (GAG, associations locales, salons, congrès, etc.).

L’animateur coordinateur rédige :

• le projet d’animation tous les 5 ans ;
• le planning d’animation hebdomadaire ;
• les projets d’activités afin d’aller chercher des financements ;
• le bilan de fin d’année ;
• les projets de vie individualisés ;
• les évaluations journalières et mensuelles des ateliers ;
• etc.

Ces activités sont obligatoires et nécessaires à la planification et à l’évaluation de la vie sociale en résidence. Néanmoins, le temps consacré aux résidents peut être altéré par ces tâches administratives qui commencent à s’accumuler. De plus , le processus d’individualisation de l’animation s’accentue d’année en année. Deux facteurs poussent cette tendance :

• Un niveau de dépendance grandissant et une diversité de pathologies qui rendent difficile les animations de groupe ;
• La pression familiale ou du résident pour que la vie sociale prenne le pas sur les soins. La famille compte ainsi beaucoup sur l’animateur pour égayer le quotidien de son proche et le « stimuler ».

En EHPAD, l’évolution constante de l’animateur coordinateur.

Au fil des années, l’animateur devient donc le « coordinateur de la vie sociale ». Il constitue l’interface entre tous les acteurs du lieu de vie qu’est l’EHPAD et s’assure ainsi du bien être de chaque résident.

La confiance qu’il inspire, l’ambiance qu’il instaure et l’écoute dont il est capable sont essentiels pour inspirer tous les maillons de la vie en résidence à améliorer le quotidien.
Orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, AMP, ASG développent des ateliers de stimulation… les bénévoles, stagiaires, services civiques sont présents mais il faut coordonner ces bonnes volontés et avoir une vision d’ensemble de cette vie sociale. Vie sociale qui constitue aujourd’hui la vitrine des résidences.
Wivy veut accompagner ces changements en proposant un outil pragmatique, accessible à tous les acteurs. Surtout, Wivy veut faire gagner un temps précieux pour que le contact humain soit renforcé.